Département du Couffo: le préfet Christophe Mègbédji interdit la fréquentation des lieux de tolérance aux mineurs


(Le service d’alcool et la vente de tout autre produit excitant interdits également à cette couche sociale).


Au Bénin et plus précisément dans le département du Couffo, le préfet Christophe Mègbédji a interdit  par un arrêté préfectoral, la fréquentation des lieux de tolérance dont les boîtes de nuit, motels, chambres de passage et autels aux mineurs.


 Dans le département du Couffo, plus de mineurs non accompagnés par leurs parents ou tuteurs légaux dans les établissements d’hébergement temporaire à savoir hôtels, motels et chambres de passage ; les débits de boissons (buvettes bars et autres) puis, les discothèques et les boîtes de nuit. »

Christophe Mègbédji, préfet du département du Couffo

 C’est ainsi en a décidé le préfet du département du Couffo Christophe Houinsou Mègbédji dans un arrêté préfectoral en date du 20 septembre 2021 dont votre journal a eu copie. En effet, la fréquentation des lieux de tolérance hypothèque dangereusement l’avenir des jeunes filles au Bénin et particulièrement dans le département du Couffo constate l’autorité. Ainsi, conscient de la gravité de cet état de choses, le préfet du Couffo Christophe Houinsou Mègbédji a pris l’arrêté N°6/026/PDC/SG/STCCD/SAG/SA/002SGG21 portant interdiction de fréquentation des lieux de tolérance par les mineurs dans le département du Couffo et ceci, au regard des lois n°2006-5 du 5 septembre 2006 portant répression du harcèlement sexuel et protection des victimes en République du Bénin; loi n°2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes; la loi n°2015-8 du 8 décembre 2015 portant code de l’enfant en République du Bénin; la loi n°2018-16 du 28 décembre 2018 portant code pénal en République du Bénin puis suivant les recommandations issues de l’évaluation du plan d’actions « Zéro grossesse en milieu scolaire et d’apprentissage » (ZeGroMiSA) en date du 25 mai 2021.

 Cette décision préfectorale vise «la protection des enfants mineurs contre les abus sexuels car, ce phénomène est source de grossesse précoce, de maladies sexuellement transmissibles, de mauvaises performances scolaires et de déscolarisation des enfants».

Dans le même arrêté en son article 3, le service d’alcool et la vente de tout autre produit excitant aux mineurs sont aussi interdits. Le document précise qu’en cas de doute sur l’âge du mineur ou sur les liens de parenté avec l’accompagnant, la présentation des pièces d’identité et/ou acte de naissance soit exigée.

Roger Yovo Ehou

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