Tourisme : le gouvernement à l’œuvre pour révéler le site du Koutammakou béninois
(Les travaux sont en cours pour valider l’inscription du site sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO)
Le gouvernement béninois s’active pour mettre en valeur l’espace culturel béninois dénommé Koutammakou, le pays des Batammariba, situé dans la région du nord Bénin. Un conseil de gestion de ce patrimoine culturel vient d’être installé par Jean Michel Abimbola , ministre du tourisme, des arts et de la culture jeudi 26 août 2021 à Boukoumbé.
Les sites touristiques béninois sont à l’honneur à l’ère de la gouvernance Talon. Outre le parc national de la Pendjari qui bénéficie de l’attention particulière du gouvernement béninois ainsi que d’autres sites touristiques, le gouvernement est décidé à révéler également l’espace culturel transfrontalier Koutammakou, le pays des Batammariba. Une richesse patrimoniale qui se caractérise par des architectures traditionnelles dont les Tatas Sombas et bien d’autres pratiques culturelles propres au Bénin.
Vaste de 271 826 ha dont 240 658 ha du côté béninois, la promotion et la valorisation de ce patrimoine culturel va se traduire selon les sources proches du ministère du tourisme, de la culture et des arts par « la mise en place de la route des Tatas ainsi que la validation en cours du dossier d’inscription du site sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ».
Le conseil de gestion de Koutammakou installé ce jeudi
Jeudi 26 août 2021, le ministre du tourisme, des arts et de la culture a procédé à l’installation officielle du conseil de gestion de ce site culturel. La cérémonie s’est déroulée à Boukoumbé devant les autorités locales et autres cadres du ministère. Ce conseil aura entre autres pour mission de mettre en œuvre le plan de gestion et de conservation préalablement élaboré.
Une équipe composée des maires des communes de Boukoumbé (Vice-président), le maire de la commune de Natitingou (président de la commission nationale linguistique) et celui de la commune de Toucoutouna (Représentant des communautés locales) est ainsi mise en œuvre pour la gestion du projet.
L’autorité ministérielle, après l’installation de l’équipe, va « inviter le conseil à contribuer à l’atteinte des objectifs de valorisation de la valeur universelle exceptionnelle de cette aire culturelle », selon les propos rapportés par une source présente sur place.
Ghislain Dossa Kakpo
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