FESPACO 2023 : Le film « Le Chapeauné » pour le retour de l’intégrité au pays des hommes intègres

Le deuxième épisode du film dénommé Chapeauné est projeté ce lundi 27 février 2023 à la salle du Cinéma du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). L’auteur, le Burkinabè Lambert Jean Marie ZABRE a voulu attirer, à travers le film exclusivement réalise en langue Mooré (langue la plus parlée au Burkina Faso), l’attention de ses compatriotes sur la perte progressive d’une valeur au sein de la société Burkinabè.

 Il s’agit de l’intégrité. Autrement, le réalisateur invite ses compatriotes à un réveil de conscience. Le phénomène s’observe dans presque tous les secteurs. Mais, le promoteur du festival des films de sensibilisation et des théâtres filmés s’est basé sur le secteur de la santé pour le généraliser. Le film « Le chapeauné » révèle en résumé, les difficultés auxquelles sont confrontées les populations dans les hôpitaux notamment publics, les mauvais accueils, le manque légendaire de professionnalisme au sein de certains agents de santé, le non-respect de la déontologie, les difficultés de prise en charge des patients malgré les moyens et la disponibilité des spécialistes qualifiés et autres.

Lambert Jean Marie ZABRE, le réalisateur du film

Toutefois, dans la même production cinématographie, Mr Lambert Jean Marie ZABRE a relevé que parmi ces médecins, figurent ceux qui sont intègres et qu’il faut, au fur et à mesure distinguer et encourager afin d’inciter les autres à prendre leur exemple. Ces apôtres de l’intégrité méritent donc la couronne, un chapeau spécial qui n’est rien d’autre que le « chapeauné » dont parle l’auteur.

A travers ce film, c’est un message que le réalisateur lance non seulement au peuple burkinabè mais aussi au peuple africain en général. « C’est une série de réveil de conscience pour essayer de ramener l’intégrité au Burkina, ramener l’intégrité en Afrique. Notre objectif est d’amener les citoyens à prendre conscience et les faire revenir à la raison. Car, de nos jours, on peut compter au bout du doigt, ceux qui sont intègres », a confié Lambert Jean Marie ZABRE.

 Ghislain Dossa Kakpo, depuis Ouagadougou

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