Soutien à l’industrie locale : Le Burkina Faso suspend l’exportation d’anacarde brut
Le gouvernement burkinabè a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’exportation des noix de cajou sous forme brute. Cette mesure, qui est entrée en vigueur le 28 mars dernier, a été officiellement annoncée le 2 avril par le Conseil Burkinabé de l’Anacarde.

Une nouvelle mesure pour booster l’économie locale au Burkina Faso. Selon les autorités, cette décision vise à favoriser la transformation locale des noix de cajou en rendant la matière première plus accessible aux unités industrielles nationales. Ces dernières peinent en effet à fonctionner à pleine capacité en raison d’un approvisionnement insuffisant, constate le gouvernement.
Le secteur de l’anacarde constitue un pilier important de l’économie burkinabè, avec des milliers de producteurs et transformateurs dépendant de cette filière. En limitant l’exportation des noix brutes, le gouvernement entend dynamiser la valeur ajoutée locale, générer plus d’emplois et renforcer l’industrie nationale.

Cependant, cette mesure pourrait impacter les exportateurs habitués à vendre directement aux marchés étrangers, notamment en Asie et en Europe, où la demande pour l’anacarde burkinabè est forte. Une décision qui s’inscrit dans une tendance plus large observée en Afrique de l’Ouest, où plusieurs pays cherchent à tirer un meilleur parti de leurs ressources agricoles en favorisant leur transformation locale au lieu de les exporter à l’état brut.
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