Travail des enfants au Bénin : Edmée Say Guidi propose la répression après les nombreuses phases de sensibilisation

Face à l’ampleur que prend le travail des enfants malgré de multiples sensibilisations faites par les ONGs et autres structures, la directrice du foyer Oasis, ONG située au quartier Tokpota à Porto-Novo souhaite que l’Etat passe à la vitesse supérieure ; l’étape de la répression.

Le travail des enfants doit être banni de notre société. La directrice de l’ONG Foyer Oasis en fait son combat quotidien. Mardi 15 juin 2021, à la veille de la célébration de la journée de l’enfant africain, Edmée Say Guidi  a déploré à travers une interview accordée à Info du Moment, le comportement de certains progéniteurs qui s’adonnent toujours à cette pratique.

Selon l’actrice de la société civile, malgré les sensibilisations, certains font toujours la sourde oreille « Dans nos communautés, nous sommes toujours un peu déçus. Les choses ne prennent pas comme cela se doit », a déploré la directrice de l’Ong.  C’est pourquoi, elle sera en phase avec le slogan « stop à la sensibilisation et en avant la répression »

LIRE AUSSI : Bénin : Edmée Say Guidi parle du travail des enfants et invite le gouvernement à sévir (Lire l’intégralité de l’interview)

Pour celle qui a déjà plus d’une vingtaine d’années dans ce domaine de l’action sociale, le gouvernement qui fait toutefois beaucoup d’efforts pour la vulgarisation des textes doit enfin sévir. « Il va falloir que nos gouvernants prennent les taureaux par les cornes, et que les autorités en charge des sanctions puissent vraiment passer à la répression et appliquer les sanctions comme cela se doit, lorsqu’une personne adulte porte atteinte aux droits des enfants », a laissé entendre, Edmée Say Guidi.

Par ailleurs, les acteurs de la société civile dont les ONGs ne doivent pas aussi baisser les bras dira-t-elle. « Nous devons nous accrocher pour en faire un leitmotiv et toujours tirer la sonnette d’alarme pour que quelque part, les gens savent que quelque chose va mal », a-t-elle conclu.

Ghislain Dossa Kakpo

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