Ouverture de la 1ère session de l’année 2023 à l’Assemblée Nationale : L’honorable Robert Gbian invite le peuple béninois à faire également confiance à la 9è législature

Dans une interview accordée à notre rédaction, l’honorable Robert Ghian, déterminé plus que jamais à poursuivre avec les réformes politiques, institutionnelles et structurelles entreprises par le gouvernement du président Patrice Talon s’est également montré confiant que la 9è législature jouera pleinement son rôle au profit du peuple tout comme l’avait bien fait la 8è législature. L’élu de la 8è circonscription électorale a également donné ses impressions ce jeudi après l’ouverture de la première session ordinaire couplée avec la cérémonie d’investiture du président de l’Assemblée Nationale.

Voici l’intégralité de l’interview

Le président de l’Assemblée nationale, neuvième législature vient d’être investi. Ceci, à la faveur d’une cérémonie officielle à laquelle vous avez pris part. Quelles impressions vous laisse cette cérémonie d’investiture ?

Merci monsieur le Journaliste. Je voudrais avant tout propos féliciter le président Louis Gbèhounou Vlavonou pour son investiture à laquelle ont été conviés nos homologues de plusieurs pays frères et notamment le président du Parlement du Ghana et celui de l’Assemblée nationale du Niger représentée par le Premier Vice-président.  Ce fut une très belle cérémonie. Elle a été marquée par plusieurs discours dont celui du président de notre Assemblée Nationale qui jette un regard prospectif sur ce que nous ferons au cours de la législature qui a démarré le 12 février dernier. Comme au début de chaque législature, il s’agit d’un discours d’orientation et nous nous retrouvons pleinement dedans eu égard au travail abattu au cours de la huitième législature.

Cette cérémonie d’investiture a été doublée avec l’ouverture solennelle de la première session de l’année.

Absolument ! Il s’agit d’une disposition de la Constitution, en son article 86 qui stipule que la première session ordinaire de l’Assemblée nationale s’ouvre dans le courant de la première quinzaine du mois d’avril. Ce qu’il faut retenir ici est que nous entamons désormais une période d’intenses activités de notre législature qui, contrairement aux précédentes, ne durera que trois ans à cause des élections générales de 2026. Après l’installation des députés et la mise en place des différents organes de gestion du Parlement, c’est maintenant que nous allons rentrer dans le vif du sujet. C’est maintenant que les activités de notre mandat pour le compte de cette législature vont démarrer.

Qu’est-ce que vos mandants peuvent espérer de cette législature ?

Je crois que chaque législature apporte toujours un plus dans le processus de développement de notre pays et la neuvième législature ne manquera pas de faire de même. Néanmoins, qu’il me soit permis d’insister sur un fait. Depuis l’avènement du régime de la rupture ; c’est-à-dire depuis pratiquement la septième législature, l’Assemblée nationale joue un rôle déterminant dans le cadre des réformes politiques, institutionnelles et structurelles entreprises par le gouvernement du président Patrice Talon et nous devons poursuivre sur la même lancée. C’est dire que les différentes avancées de notre pays dans plusieurs secteurs de développement sont aussi du fait de l’effort des membres de l’Assemblée nationale qui accompagnent les actions du gouvernement avec des lois de développement. Comme je viens de le dire, au cours de la neuvième législature et sous l’égide du président de l’institution, nous n’allons pas marchander nos efforts pour contribuer à écrire les belles pages de l’histoire de notre pays.

A votre avis, quel impact aura l’augmentation du nombre des membres du Parlement sur la production législative ?

Effectivement, notre Parlement compte désormais 109 députés, soit 26 députés de plus que les précédentes législatures qui comptait 83 au total. Cette augmentation a permis à la 9ème législature d’enregistrer 29 femmes députés élues. Pour moi, ce nombre de députés avec une forte présence féminine est un atout qui nous permettra d’une part de mieux défendre les intérêts de nos mandants et d’autres part, de mieux leur rendre compte de nos travaux. L’effectif actuelle des membres du Parlement est positif non seulement pour la qualité de la production législative, mais également pour les relations entre les députés et leurs mandants parce que dans chaque circonscription électorale, l’accroissement des populations est un fait irréfutable. Par ailleurs, en ce qui concerne la gent féminine, il vient d’être porté sur le fonts baptismaux, le Caucus des femmes parlementaires du Bénin avec à sa tête, l’honorable Djamilatou Sabi Mouhamed, que je félicite au passage. Quand on considère cet ensemble, c’est-à-dire le caucus des femmes parlementaires et le récent séminaire relatif au renforcement de capacités des nouveaux députés, je crois qu’à la fin de cette législature, les fruits porteront la promesse des fleurs.

Justement, vous étiez un acteur clé de la huitième législature avec le poste de premier Vice-président au sein du bureau. Aujourd’hui, vous êtes un simple député. Comment vivez-vous ce changement de statut ?

Rires ! Il n’y a pas de simple député. Chaque député représente valablement ses mandants. Mieux, le député a un mandat impératif. Il est l’élu de la nation toute entière. L’élection du bureau de l’Assemblée nationale, neuvième législature, nous l’avions très bien vécu et je voudrais renouveler mes félicitations à tous les membres du bureau de l’institution. Notre parti, le Bloc Républicain y est bien représenté avec la présence de l’honorable Barthélémy KASSA au poste de Premier Vice-président, et de l’honorable Chantal AHYI au poste de Deuxième Questeur. Aujourd’hui, ce qui importe, ce sont les défis que nous sommes appelés à relever au cours de cette législature pour le bien-être des populations que nous représentons. Permettez-moi de vous dire qu’au sein du Bloc Républicain, nous œuvrons pour la valorisation de nos cadres et nous souhaitons plein succès à nos représentants au sein du bureau de l’Assemblée nationale, 9ème législature.

Revenons à la neuvième législature. Quel est votre vœu le plus cher ?

Je n’ai pas un vœu particulier. Nous travaillerons ensemble avec les collègues députés pour aller encore plus loin dans la production législative. S’il y a une chose qui me préoccupe ces derniers temps, c’est l’application de la loi portant code pastorale en Républicain du Bénin. Au cours de la 7ème législature, nous étions un acteur clé de l’initiative de cette   loi car nous étions convaincus qu’avec cette loi, nous allions conjuguer définitivement au passé les affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans plusieurs régions dans notre pays. Malheureusement, les affrontements continuent sur le terrain. Je souhaite vivement que la neuvième législature se penche sur la question pour une évaluation de la situation, de concert avec le gouvernement et les acteurs du secteur en vue d’éradiquer le mal. En tout état de cause, nous ne croiserons pas les bras au sein de notre groupe parlementaire le Bloc Républicain sur ce sujet et bien d’autres sujets d’intérêt national.

Votre mot de fin

Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez pour me prononcer l’actualité au Parlement. Je tiens surtout à remercier les mandants qui nous ont fait confiance en nous envoyant au Parlement et les rassurer que cette confiance placée en nous ne sera pas trahie.

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