Ouverture de la session budgétaire à l’Assemblée Nationale : Le président Louis Vlavonou estime que les conditions sont à priori réunies pour « un examen et une adoption de loi de finances sans heurts significatifs »

Le président de l’Assemblée du Bénin Louis Vlavonou a procédé ce mardi 31 octobre 2023 à l’ouverture officielle de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2023. Une session encore appelée budgétaire et qui sera majoritairement consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de loi de finances pour la gestion 2024.

Le Bénin bientôt doté de sa loi de finance pour le gestion 2024. Ce sera à l’occasion de la session budgétaire ouverte ce mardi conformément aux dispositions de l’article 87 de la Constitution du Bénin, reprises par l’article 4 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Dans son discours d’ouverture, le président Louis Vlavonou s’est réjoui du fait que le parlement ainsi que les organisations de la société civile soient associés à l’élaboration de ce projet de loi. « Cela est heureux, que nous avons été associés en amont, notamment à travers le débat d’orientation budgétaire qui a eu lieu ici même à l’Hémicycle du Palais des Gouverneurs, le mardi, 13 juin 2023 » a mentionné Louis Vlavonou.

Cette initiative a permis aux acteurs impliqués de « faire des observations et de formuler des avis et recommandations qui ont été certainement pris en compte lors de l’élaboration dudit projet », a-t-il noté. Pour Louis Vlavonou, cela témoigne de l’importance accordée à la transparence et à l’inclusion des acteurs non-gouvernementaux dans la planification économique et financière du Bénin.

Des dispositions préalables, ajoutées aux efforts d’assainissement que fait le gouvernement béninois depuis quelques années dans la gestion des finances publiques qui amènent le chef du parlement béninois à estimer que « les conditions sont a priori réunies pour un examen et une adoption, sans heurts significatifs, du projet de loi de finances pour la gestion 2024 ».

Pour rappel, le gouvernement prévoit un taux de croissance de 6,5% en 2024 contre 6,1% à fin 2023, avec un déficit budgétaire qui s’établirait à 3,7% contre 4,3% projeté pour la fin de l’année en cours.

Ghislain DOSSA KAKPO

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